[UNIVERSITÉ DE REV PERTURBÉE : ANTOINE VERMOREL-MARQUES CAUTIONNE]
Si vous êtes arrivé·es à passer au milieu des bottes de foin des agriculteurs de la FDSEA le vendredi 23 août, vous avez pu découvrir à Ouches grâce à REV un programme de débats et de conférences pour nous amener, entre autres, à questionner notre rapport à l’animal, notre rapport au vivant et ce, que l’on soit d’accord ou non avec l’ensemble des idées de ce mouvement.
Un programme à même de nous faire réfléchir face à la destruction de la biodiversité que nos modes de vie provoquent, face à l’exploitation animale que nous engendrons, malgré nous. La science a établi que nombre d’animaux ressentent des émotions, de la joie, de la peur, de la colère, de la tristesse, etc. Ce sont des êtres sensibles. Mais ils ont un tort, c’est que les animaux ne font pas de manifestations pour se faire entendre. Ils ne peuvent que se terrer, vivre ou survivre dans les poches de nature mal en point qui restent, ou alors rester enfermés, ici ou là. Alors merci, de défendre cette cause. Merci de l’avoir portée à nos oreilles. Merci de nous faire réfléchir.
Quant au député Antoine Vermorel-Marques, il se plaint en permanence de la “bordélisation” de l’Assemblée et de la vie politique. Mais non content d’avoir déjà attaqué l’initiative REV par voie de presse avant l’événement, il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se joindre au blocage de cet évènement politique, public et autorisé, pendant lequel les participants auront été insultés par les militants que le député soutient donc, à coups de doigts d’honneur, de menaces, de “tête de boche” et autres insultes (témoignages et vidéos à l’appui). Ces gens n’ont rien trouvé de mieux que faire tourner des moteurs de tracteurs et faire des détonations pour empêcher l’événement de se dérouler dans des conditions sonores satisfaisantes. L’attitude du député est déplorable et indigne de sa fonction. Au lieu de défendre la pluralité des points de vue et d’encourager le dialogue, la réflexion et l’apaisement, il est venu soutenir et discourir devant son camp, son électorat FNSEA.
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